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Regina Assumpta Journalisme
30 mars 2009

COMMENT CITER ?

Nota bene : ces règles diffèrent légèrement des règles de présentation des travaux scolaires. Si vous le voulez, je déborderai sur ce sujet très utile pour les années qui s’en viennent ! Dans les cas où vous citez un texte écrit, il y a quelques nuances aussi : l’exactitude prime.

 

(cf. Des étudiants racontent)

  • Une citation      doit être introduite : Finalement, seulement elle et trois autres      étudiants ont pu sortir, escortés par deux policiers qui leur ont dit de      partir en courant : «      Tous les autres étaient inconscients, soit morts soit grièvement blessés      », y compris le professeur.

 

  • ou conclue :      « J’étais à mon cours d’allemand de 9 h quand le tireur est entré et a      tiré dans toute la classe », a déclaré la jeune femme, étudiante de première année en      génie mécanique, visiblement encore sous le choc. Notez qu’il n’y a pas de point à la fin de la citation, la virgule      se place après les chevrons.
        
        
  • On peut      aussi attribuer la citation dans la citation : « J’ai vu un tas      de voitures de flics et j’ai entendu plein de sirènes, a-t-il confié. Des      centaines de jeunes couraient, les mains sur la tête pour montrer qu’ils      n’avaient pas d’arme. Il y avait là un muret par-dessus lequel ils      devaient sauter et tout le monde courait dans tous les sens, en différents      groupes. Après que la majorité des groupes est sortie, j’ai vu trois ou      quatre ambulances s’approcher le plus près possible du bâtiment. » Notez qu’on ne ferme pas les chevrons      pour attribuer

    la       citation. Mais

    on doit absolument séparer par une virgule.

 

  • Une citation      peut prendre place naturellement dans le texte : Le tireur, qui      tenait deux armes, a d’abord tiré sur la tête du professeur, puis il a      tiré sur les étudiants. Il avait « un visage très sérieux et très calme ».

 

  • Voici une      façon originale et plutôt rare d’intégrer une question du journaliste et      la réponse de l’interviewé :

(cf. Des chars climatisés pour l'Afghanistan)

M. Reid est rentré d'Afghanistan en août dernier, après un séjour de six mois et demi, et il s'attend à y retourner.
– Et les huit soldats tués de cette semaine?
– Ça nous touche, mais ça fait partie du métier. On connaît les risques, on sait que ça peut arriver. C'est pour nos familles que c'est le plus dur.


____________________________________________________________________

 

Comment gérer les points dans une citation

 

  • Si la citation est une phrase complète en soi      (sujet, verbe, complément), qu’elle commence avec une majuscule et qu’elle      termine la phrase, vous devez mettre le point à l’intérieur des      chevrons . »

 

  • Si la phrase n’est pas une phrase complète, mais      qu’elle termine la phrase, vous placez le point à l’extérieur des      chevrons ».

 

· Il n’y a aucun point si la citation ne termine pas la phrase.

 

Citation ou mot en évidence dans la citation

· Vous pouvez vous servir des guillemets anglais : «blabla "blabla" blabla»

 

Comment gérer les majuscules dans une citation

 

 

  • Si la citation coïncide avec le début de la phrase,      il faut une majuscule : « J’étais à mon cours d’allemand de 9 h quand le tireur est      entré et a tiré dans toute la classe », a déclaré la jeune femme,      étudiante de première année en génie mécanique, visiblement encore sous le      choc.

 

  • Si la citation ne commence pas la phrase, la      majuscule est obligatoire s’il s’agit du début de la phrase du      locuteur et qu’il y a introduction par le deux-points : Finalement,      seulement elle et trois autres étudiants ont pu sortir, escortés par deux      policiers qui leur ont dit de partir en courant : « Tous les autres      étaient inconscients, soit morts soit grièvement blessés », y compris le      professeur. Il y avait environ 25 personnes dans cette classe.

 

  • Aucune majuscule si la citation ne commence pas la      phrase et qu’elle ne coïncide pas avec le début de la phrase du locuteur.


Comment gérer les ellipses (…)

 

  • (…) ne doit jamais jamais commencer ou terminer une      citation. Le lecteur sait que vous avez choisi une partie du discours.

· Toutefois, si vous enlevez une partie du discours, vous devez l’indiquer par (…) :

Armé d’un pistolet, « il mesurait environ

1,80 m

, il avait l’air jeune, asiatique, habillé d’une manière étrange, presque comme un scout (...), avec une sorte de veste militaire avec du noir », a-t-elle expliqué.
« Il a passé deux fois la tête dans la salle (...), il est finalement revenu plus tard, il s’est avancé à

1,50 m

de la porte, et il a commencé à tirer. Il avait l’air très décidé, il a touché presque tout le monde. Moi je faisais semblant d’être morte », a poursuivi la jeune femme.

Comment ajouter de l’information manquante dans une citation

  • En utilisant les parenthèses : «Il ne nous en      a pas parlé lors de

    la       réunion. Et

    (s'il en parle) je ne pense pas qu'il nous vise, il parle      de quelqu'un d'autre.» (cf. Des      chars climatisés pour l'Afghanistan)

Un autre exemple :

Initialement :

« La porte ne voulait pas fermer, et il a essayé de forcer le passage encore trois fois, et il a commencé à tirer à travers

la porte. Mais

c’était une porte solide en bois, sans fenêtre », a-t-elle poursuivi.

Corrigé :

« La porte ne voulait pas fermer, et (le tireur fou) a essayé de forcer le passage encore trois fois, et il a commencé à tirer à travers

la porte. Mais

c’était une porte solide en bois, sans fenêtre », a-t-elle poursuivi.
Ou encore (mais moins utilisé en journalisme) :

« La porte ne voulait pas fermer, et il (le tireur fou) a essayé de forcer le passage encore trois fois, et il a commencé à tirer à travers

la porte. Mais

c’était une porte solide en bois, sans fenêtre », a-t-elle poursuivi.

 

Pour une citation de plusieurs paragraphes

  • Il faut répéter les guillemets ouvrants(« ) à      chaque début de paragraphe mais ne fermer les guillemets qu’à la fin.

Ex. Blablaaaaaaaa : « Blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Blaaaaaaaaaablaaaaaaa Bla bla Baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

« Blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Blaaaaaaaaaaaaaaaaa Blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Blablabla Blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaablaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

 

« Blablablablablablablaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ».
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La Presse, mardi 17 avril 2007

Des étudiants racontent

AFP et Washington Post

Blacksburg, Virginie

Erin Sheehan, étudiante de Virginia Tech, a raconté sur CNN comment elle avait fait semblant d’être morte pour échapper au tueur qui a laissé une vingtaine de personnes gisant sur le sol de sa salle d’allemand.

« J’étais à mon cours d’allemand de 9 h quand le tireur est entré et a tiré dans toute la classe », a déclaré la jeune femme, étudiante de première année en génie mécanique, visiblement encore sous le choc.

Armé d’un pistolet, « il mesurait environ

1,80 m

, il avait l’air jeune, asiatique, habillé d’une manière étrange, presque comme un scout (...), avec une sorte de veste militaire avec du noir », a-t-elle expliqué.

« Il a passé deux fois la tête dans la salle (...), il est finalement revenu plus tard, il s’est avancé à

1,50 m

de la porte, et il a commencé à tirer. Il avait l’air très décidé, il a touché presque tout le monde. Moi je faisais semblant d’être morte », a poursuivi la jeune femme.

 

 

« Il est parti environ 30 secondes, il est revenu et il a recommencé exactement la même chose. Je pense qu’il avait entendu que nous parlions encore. Alors nous nous sommes pressés contre la porte pour qu’il ne puisse pas revenir », a-t-elle expliqué.

« La porte ne voulait pas fermer, et il a essayé de forcer le passage encore trois fois, et il a commencé à tirer à travers

la porte. Mais

c’était une porte solide en bois, sans fenêtre », a-t-elle poursuivi.

Finalement, seulement elle et trois autres étudiants ont pu sortir, escortés par deux policiers qui leur ont dit de partir en courant : « Tous les autres étaient inconscients, soit morts soit grièvement blessés », y compris le professeur. Il y avait environ 25 personnes dans cette classe.

Un visage « très sérieux et très calme »

Le Washington Post a recueilli également le témoignage de Trey Perkins, qui était dans la salle 207 du Norris Hall. Selon l’étudiant, le tireur a fait irruption dans sa classe vers 9 h 50 et a ouvert le feu pendant environ une minute et demie. « Environ 30 coups de feu », dit Perkins, qui était assis au fond de

la salle.

« Nous

étions une quinzaine d’étudiants en classe d’allemand », a indiqué Perkins. Le tireur, qui tenait deux armes, a d’abord tiré sur la tête du professeur, puis il a tiré sur les étudiants. Il avait « un visage très sérieux et très calme ».

Kristen Bensley, 18 ans, étudiante de première année qui demeure au troisième étage du West Ambler Johnston Hall, soit tout juste sous l’étage où la première fusillade s’est produite, a été mise au courant des événements lorsqu’un responsable de la résidence a frappé à sa porte et lui a dit, ainsi qu’à sa camarade de chambre, de demeurer dans leur chambre.

Mlle Bensley a raconté que des voitures de police étaient garées en ligne près de sa résidence d’étudiants. Des messages diffusés par haut-parleurs par tout le campus incitaient les étudiants à demeurer à l’intérieur, dit-elle.

Cette jeune femme, de même que d’autres étudiants enfermés dans leur chambre à Blacksburg, ont passé la matinée à recevoir des courriels, à contacter des êtres chers pour leur faire savoir qu’ils étaient bien portants et à regarder les nouvelles à la télé nationale pour tenter de savoir ce qui se passait sur leur propre campus.

Dustin Lynch, 19 ans, étudiant de seconde année, se trouvait à l’extérieur, au Drill Field, recueillant de l’argent pour des œuvres charitables avec ses confrères de

la fraternité Pi Kappa

Alpha au moment de

la fusillade. Il

a vu des policiers transporter des étudiants inanimés hors du Norris Hall, édifice abritant des classes où le plus gros de la fusillade s’est produit. Il a aussi vu de nombreux étudiants évacués de ce bâtiment.

« J’ai vu un tas de voitures de flics et j’ai entendu plein de sirènes, a-t-il confié. Des centaines de jeunes couraient, les mains sur la tête pour montrer qu’ils n’avaient pas d’arme. Il y avait là un muret par-dessus lequel ils devaient sauter et tout le monde courait dans tous les sens, en différents groupes. Après que la majorité des groupes est sortie, j’ai vu trois ou quatre ambulances s’approcher le plus près possible du bâtiment. »

Le journal étudiant de Virginia Tech, Collegiate Times, a précisé sur son site web que les responsables policiers ont dit qu’ils n’étaient pas en mesure d’utiliser des hélicoptères pour les évacuations médicales en raison des forts vents accompagnant la tempête qui a frappé la plus grande partie de la côte est américaine.

 

La Presse, vendredi 13 avril 2007

Des chars climatisés pour l'Afghanistan

Paul Roy

La Presse

Québec

Après une visite éclair - et discrète - à Québec de ses homologues des sept autres pays de l'OTAN engagés dans le sud de l'Afghanistan, Gordon O'Connor a annoncé hier l'achat prochain par le Canada d'une centaine de chars d'assaut néerlandais d'occasion, d'une valeur de 650 millions.

Les blindés, des Leopard 2, qui seront climatisés, remplaceront les vieux Leopard 1, expédiés en Afghanistan l'automne dernier, et dans lesquels auraient cuit les soldats canadiens l'été prochain. Sans possibilité de les climatiser, la température ambiante y aurait frisé les 60 degrés Celsius, explique-t-on. Les Leopard 1 ont été achetés par le Canada vers la fin des années 70.

Le ministre de

la Défense Gordon O'Connor

, qui a dit avoir appris «avec une immense tristesse» la mort de huit soldats canadiens en Afghanistan cette semaine, a par ailleurs affirmé hier qu'il n'envisageait pas, pour le moment, que les troupes canadiennes restent en Afghanistan au-delà de la fin février 2009, date prévue pour leur retrait. Dans une entrevue, plus tôt cette semaine, il avait évoqué une prolongation de la mission canadienne jusqu'à la fin de 2010, ce qui avait fait bondir l'opposition libérale.

«Notre engagement va jusqu'à la fin février 2009. Notre gouvernement n'a pas considéré de date qui aille au-delà», disait hier M. O'Connor.

 

 

Et si le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, réclame plus de soldats des pays impliqués en Afghanistan, il n'aurait fait aucune demande en ce sens au Canada, selon le ministre canadien.

«Il ne nous en a pas parlé lors de

la réunion. Et

(s'il en parle) je ne pense pas qu'il nous vise, il parle de quelqu'un d'autre.»

La réunion à huis clos de Québec était terminée quand le ministre O'Connor, flanqué de son collègue des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Michael Fortier, et du chef d'état-major de la Défense, le général Rick Hillier, a fait l'annonce de l'acquisition des chars Leopard 2.

La somme de 650 millions comprend la remise à niveau des véhicules - incluant l'installation de climatiseurs - et leur entretien pour les cinq prochaines années. Elle comprend également la location de 20 Leopard 2 allemands, qui seront envoyés dès cet été en Afghanistan.

Les chars néerlandais ne sont pas neufs, loin de là. Mais ils seraient, selon M. O'Connor, dans un état exceptionnel. Achetés par les Pays-Bas à la toute fin de la guerre froide, ils auraient été livrés quelques années plus tard, et entreposés depuis dans les meilleures conditions.

«Certains n'ont pas 400 kilomètres», a dit hier le ministre sur le ton de celui qui vient d'acheter «une Buick ayant appartenu à un curé».

L'annonce de leur acquisition a été saluée par les applaudissements de la trentaine de soldats qui assistaient à la conférence de presse d'hier après-midi, à la Citadelle de Québec.

«Tout ce qu'on reçoit pour nous aider à faire notre travail est bienvenu, a dit à La Presse le bombardier Claude Reid, après l'événement. C'est très encourageant, on sent que le gouvernement est derrière nous et prêt à nous aider le plus possible.»

M. Reid est rentré d'Afghanistan en août dernier, après un séjour de six mois et demi, et il s'attend à y retourner.

– Et les huit soldats tués de cette semaine?

– Ça nous touche, mais ça fait partie du métier. On connaît les risques, on sait que ça peut arriver. C'est pour nos familles que c'est le plus dur.


De son côté, le général Hillier, évoquant lui aussi la mort de «huit hommes extraordinaires», a dit que cette semaine avait été particulièrement dure pour lui. Mais, évoquant l'achat des blindés, il a ajouté : «C'est une bonne journée pour les Forces canadiennes.»

Selon lui, les nouveaux chars assureront une meilleure protection aux soldats canadiens : «Pour dire les choses simplement, les chars aident à sauver des vies.»

Pourquoi avoir acheté des modèles vieux d'une quinzaine d'années? Parce que des neufs auraient coûté trois fois plus, explique-t-on. «Et ça peut prendre 15 ans pour du matériel neuf», a précisé le ministre Michael Fortier.

La rencontre d'hier des ministres de la Défense - outre le Canada, les États-Unis, l'Australie, le Danemark, l'Estonie, les Pays-Bas, la Roumanie et le Royaume-Uni étaient représentés - survenait plus d'une soixantaine d'années après celles de 1943 et 1944, alors que Winston Churchill, Franklin Roosevelt et William Lyon Mackenzie King s'étaient rencontrés à Québec, en pleine Deuxième Guerre mondiale. La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, commandante en chef des Forces canadiennes, a rappelé ce fait en souhaitant la bienvenue aux participants, à l'abri des regards et des caméras, hier matin.

 

 

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